La température a été assez capricieuse au mois de décembre. Il a fait des temps froids suivi d'une élévation de température de 7 degrés Celsius! Le peu de neige qui couvraient nos parterres a complètement disparue sous la pluie. On se croirait au printemps. Chez nous, des bulbes de Crocus plantés au mois d'octobre ont même commencé à germer! Allait-on avoir un autre hiver tardif avec des tempêtes de neiges s'étirant jusqu'au mois de mars-avril? L'avenir nous le dira. Que devient le ruisseau de la Brasserie? Il est en grande partie sous une fine couche de glace mais de grandes zones alimentées par les rapides permettent à la sauvagine de bénéficier d'eau et de nourriture. Aujourd'hui, le 29 décembre 2014, la température frôle les -10 degrés Celsius malgré un soleil éclatant. Les oiseaux ne daignent pas vraiment sortir...Malgré tout, nous avons fait de belles petites découvertes!
Le ruisseau de la Brasserie avec l'hôtel Hilton le 29 décembre 2014. On se croirait au mois de mars.
Pas de neige mais plutôt de la gelée. La sauvagine se chauffe au soleil en s'étalant dans le champ ou en barbotant dans l'eau. Le Grand Héron est absent cette fois-ci. Il n'a sans doute pas répété son exploit de l'année dernière...
Chat domestique prenant une gorgée d'eau près des Brasseurs du Temps.
Surprise! Le Grand Harle femelle qui visite occasionnellement le ruisseau est venu barboter un peu et se nourrir.
Nous prenons quelques clichés de cet oiseau un peu loufoque...Ici, il longe la glace.
Remarquez sa grosse patte palmée!
Nos inconditionnels Canards colverts. La période nuptiale des Canards colverts est en novembre et décembre. C'est pour cette raison qu'ils ont tous la tête verte durant les Fêtes! La parade nuptiale est relativement discrète et passe souvent inaperçue...
Ils sont au moins une trentaine à faire la farniente avant des temps plus difficiles...
Il y a encore quelques "nomades" qui campent ici et là, bien qu'ils soient moins nombreux et plus discrets...
Ces quatre Corneilles d'Amérique, dont deux perchées sur des Sumacs vinaigriers nous ont intriguées...Les Corneilles d'Amérique mangent presque toujours en petit groupe. Ici, deux semblent monter la garde tandis que les deux autres prennent leur temps pour picorer.
Nous savions que les fruits du Sumac vinaigrier étaient indispensables dans les périodes de disette à bon nombre de petites espèces d'oiseaux mais...des Corneilles?!! Dans le livre "La nature en hiver: plantes et animaux sauvages en Amérique du Nord" de Donald W. Stokes, on apprend que le blé d'Inde constitue la moitié du régime hivernal de base de la Corneille d'Amérique. L'autre moitié est constituée d'autres céréales, de graines et de fruits ainsi que des cadavres d'animaux. Tout ce que la Corneille ne digère pas s'accumule dans son estomac sous forme de pelote qu'elle régurgitera par la suite. Dans une de ces pelotes, on a retrouvé des graines d'Herbe à puce (Sumac vénéneux), de Sumac (sp), de Cornouiller, de Micocoulier et de Nerprun!
Nous finissons notre exploration vers l'embouchure où des Mésanges à têtes noires attirent notre attention avant de découvrir deux gros Pics chevelus mâles (qui se rivalisent un peu) picorant les arbres à la recherche d'insectes. L'un d'eux monte sur un chicot plein de trous et...
...nous montre son petit foyer où il va probablement passer la nuit! C'est la première fois qu'on photographie un Pic entrant dans son trou. Cette photo témoigne également de l'importance à préserver les chicots (arbres morts debout). Les Pics passent la nuit seuls dans une cavité.
On ne sait pas si la cavité a été fait par un Pic chevelu ou un autre oiseau (Pic mineur ou Mésange à tête noire). L'arbre était situé en plein soleil, ce qui permet à son hôte de jouir de la chaleur. Selon Stokes les Pics creusent généralement des cavités dans des arbres orientés vers l'est et le sud. Les cavités se trouvent souvent sur les arbres au tronc penché ou sous une branche à l'abri des intempéries.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire